Des jeunes manifestants iraniens sont arrêtés et enfermés dans des institutions psychiatriques pour y être « réformés ». Entrevue avec un psychiatre qui dénonce ces abus.

La mort de Mahsa Amini, le 16 septembre 2022, après son arrestation par la police des mœurs iranienne, a déclenché dans le pays un mouvement de protestation qui a fait des centaines de morts. Ces manifestations, considérées comme illégales par le pouvoir, ont mené à de nombreuses arrestations et condamnations à mort. Parmi les victimes se trouvent aussi des jeunes de moins de 18 ans.

Certains d’entre eux sont arrêtés et enfermés dans des institutions psychiatriques, au motif qu’ils seraient devenus « antisociaux et devraient être réformés », selon le ministère de l’Éducation d’Iran. Dans une lettre publiée dans The Lancet, quatre médecins psychiatres s’inquiètent du sort réservé à ces jeunes …